Hasta la vista baby !

Selon les chiffres de la Commission de la carte des journalistes professionnels, le nombre de cartes délivrées à des photographes travaillant pour des entreprises de presse s'est effondré ces 10 dernières années pour passer de 650 (2000) à 424 (2010) au niveau national (moins de 1,2% sur un total de 37 000 Cartes de journalistes en 2011). On peut ajouter que non seulement la presse papier n'a pas disparu contrairement aux prédictions des Cassandres, mais l'utilisation des photos de presse a même explosé pendant cette période (qui correspond à l'avènement du net). Les conditions d'attribution de la carte de presse se sont pourtant singulièrement assouplies ces dernières années. Voilà la situation de la photo de presse aujourd'hui en France où Visa pour l'image attire chaque année 250 000 personnes.

Cela ne veut pas dire nécessairement que les photographes sans carte ont changé de métier. Ils se sont simplement précarisés un peu plus et sont en dessous des minimas d'obtention de la carte (nettement moins d'un demi smic brut mensuel). Ces photographes vont se retrouver en agessa par la force des choses, ou pire en auto-entrepreneur (une poubelle sociale) ou sans boulot. De toute façon, ce n'est pas cela qui va leur filer du travail. Cela va juste leur compliquer encore un peu plus la vie: Impossibilité de se faire régler en pige, absence de reconnaissance du statut de journaliste face aux autorités ...

"Et alors ? Il faut savoir évoluer et vivre avec son temps en s'adaptant !"

pérore le gros con arrogant supporter des MS et de CC.

T'as raison mon garçon. Vas donc dire cela aux mecs qui n'ont jamais fait autre chose que de s'adapter toute leur vie. Ceux qui ont entre 50 et 60 ans, qui sont au fond du trou et vont se retrouver au RSA  (s'ils n'arrivent plus à payer leur loyer et qu'ils ont la malheur de vivre seuls ...). Dois-je vous rappeler qu'en France, les 2/3 des plus de 55 ans (en état de travailler) sont sans emploi ? C'est sympa ça leur donne le temps de sortir un peu pour faire des photos pour le plaisir. C'est cool ... sans compter qu'avec le numérique, ça ne coûte rien.

Frozen Piglet

Dans les choux

Il y a une catégorie de mecs à part dans la vie. Leur esprit plane à une telle altitude qu'ils sont clairvoyants sur tous les sujets et accessoirement sur le travail des photographes professionnels. Mais ils sont aussi juristes, sociologues et plein d'autres trucs en "ogue". À l'occasion. Ils disent la loi et lisent l'avenir dans les viscères de poulet en descendant de l'Olympe, ils sont trop forts ! Grâce à leurs super pouvoirs, quand un photographe se plante, ils le relèvent tout de suite ...

À dire vrai, comme ils sont infaillibles, leur vrai mérite est de consentir à dispenser leurs bons ou mauvais points à nous autres pauvres mortels. Moi tu t'en doutes bien, je fais partie de la catégorie des mecs qui se plantent comme des salauds. Je me souviens des 2 plus gros plantages de ma pitoyable carrière: Un rallye automobile de la Coupe du Monde pour un constructeur et un Jumping International de canassons pour je sais plus qui (le sport, c'est ma hantise) ... Mais le pire, c'est quand tu te plantes et que le client te félicite pour ton travail (Si ça arrive. Si je te dis !). Et toi, c'est quoi tes plus gros plantages ?

Frozen Piglet

Ouais c'est comme-ça. Les Pros se plantent des fois !

En même temps, vaux mieux planter une prise de vues que rater sa vie ...

La conjuration des imbéciles

L'immense majorité des gens qui parlent doctement de la photographie sur le net (et par conséquent du métier de photographe) sans pour autant la pratiquer en professionnels, sont des pauvres baltringues, sans aucune légitimité. Leurs seules références sont des on-dits, des poncifs et des clichés éculés et pour les plus cons (ils sont très très nombreux), des idées reçues et des jugements à l'emporte pièce produits de leur sous-culture. Il ne faut pas non plus mésestimer le degré de frustration de certains. On parle des Micro-Stocks et de Photos en CC, mais je suis certain qu'un bon nombre d'entre-eux seraient prêts à payer (cher) pour voir leurs pauvres photos imprimées sur papier glacé et avoir enfin le sentiment d'exister (J'imagine que c'est les mêmes qui pensent aussi que faire une passe tarifée avec une pute c'est faire l'amour ... ).

En ce sens, le numérique et son cortège de dématérialisations les a rendu complètement dingos. Ces gens n'arrivent plus à concevoir la photo comme un métier qualifié. Tout est bon pour tenter (vainement) de démontrer que les pros ne sont "pas si bon que ça". Juste des usurpateurs qui trompent tout le monde tout le temps et cela depuis toujours (ils en ont bien profité, mais nous les avons démasqué ces salauds ! En fait, il suffisait d'appuyer sur le bouton !!). Il faut comprendre que le métier de photographe cristallise plus que tout autre la rancoeur des imbéciles, car il est dés le départ l'objet de tous leurs fantasmes (ils ont un tout petit sexe, il faut bien compenser par un gros zoom. Tout à fait entre nous, c'est d'une banalité affligeante ...).

(À ce titre, la période de "glaciation stalinienne" qui a débouché sur la condamnation par les magistrats, de photographes pour des "atteintes au droit à l'image" à des dommages et intérêts démesurés a été dévastatrice. Elle a laissé des traces dans l'imaginaire des simples d'esprit: "Puisqu'ils ont les moyens de payer de telles amendes, cela veut dire que les photographes gagnent plein de fric et nous aussi on va vendre des photos de nos gosses comme dans Vidéo-Gag pour avoir notre part du gâteau !")

Manque de pot, être photographe professionnel, c'est être capable de travailler dans un cadre contraint pour atteindre un objectif fixé au départ en mettant en oeuvre du matériel et une technique maitrisée et c'est précisément ce qui en fait un travail et ce qui nous différencie des photographes du dimanche qui se prennent au sérieux avec leurs pixels par millions. 

Il est clair que la dévalorisation du métier de photographe (parmi beaucoup d'autres métiers) s'inscrit totalement dans un déclin généralisé des compétences et dans la glorification de l'amateurisme et du Low-Cost, ceci pour des tas de raisons. La plus objective est que nos interlocuteurs dans ce métier ne sont plus eux-mêmes ni qualifiés dans la fonction qu'ils sont censés exercer, ni professionnels dans leur comportement. Ils vont donc être tentés de s'adresser à ceux qui leur ressemblent. Finalement, moi je suis pour que les amateurs travaillent avec les amateurs, comme dans un monde parfait.

Frozen Piglet

"Pour mourir, encore faut-il avoir vécu ..." Jean d'Ormesson

In Cruce Figaris !

Il y a des mots comme "Liberté" ou "Culture" qu'il ne vaut mieux pas salir et ces derniers temps, un nombre incalculable de petits trous du cul prétentieux font la promotion partout sur le net d'un pseudo modèle reposant sur une diffusion soi-disant "libre" de leur production minable d'avorton (ça tombe mal, personne en veut de leurs merdes ... Hin hin ! ..). Ces gras du bide qui passent leur vie devant leur PC (en faisant des miettes sur le clavier) sont parmi les plus insupportables pollueurs de Forum. Certains peuvent atteindre plus de 2 000 ou 3 000 messages dégoulinants de bêtise et constellés de fautes d'orthographe (on devrait leur décerner une médaille). C'est à se demander si ça leur arrive de travailler tellement ils passent de temps à essayer de convertir les autres comme des missionnaires payés à la pièce. Reprenant les méthodes éprouvées de la "Propagandastaffel", ces mecs sûrs de leur fait répandent les mêmes inepties inlassablement en espérant qu'elles deviendront vraies et qu'un jour, on rendra justice à leur intelligence de visionnaire. En ce sens, ces adeptes égocentriques de la médiocrité peuvent se donner la main avec les supporters des Micro-Stocks et se tripoter devant leur écran car ce sont les mêmes ... quelle surprise ! Ils ont de la bile à se faire car ils travaillent souvent dans l'informatique et 2,5 milliards de chinois et d'indiens grattent à leur porte et ils sont beaucoup moins chers qu'eux (presque gratuits, mais pas libres pour autant).

Dans l'ensemble, nous vivons dans un monde où il y a pas mal de supporters de la dérégulation (quel joli mot) au nom d'une mondialisation inéluctable et de la libre circulation de l'information et d'autres conneries du même acabit (pas étonnant qu'il y ait autant de mecs qui roulent sans permis et sans assurance. Moi j'ai tous mes points). Selon ces idiot-bêtes toutes les formes de régulation ne seraient que des entraves à la bonne évolution de la société libérale avancée qu'ils appellent de leurs voeux. Toutes les protections âprement négociées feraient de nous une bande d'assistés.

Autant dire que le droit du travail, le droit d'auteur, le code la propriété intellectuelle, les conventions collectives et mêmes les tickets restaurant (ben ouais je sais, mais j'en ai jamais eu. C'est un vrai traumatisme social pour moi) pour eux ça sent le fromage ... Heureusement, Il y a des gens qui exigent de vivre dignement de leur travail en refusant de devenir les esclaves d'une minorité de profiteurs. il y a aussi des gens prêts à s'organiser pour établir et faire respecter des règles dans le but d'obtenir un mode d'échange équitable pour tous (mais ceux-là sont déjà moins nombreux). La bataille est engagée. Cette bataille, nous ne pouvons pas, nous ne devons pas la perdre. T'as compris ?!

Frozen Piglet

"La connerie est la force spirituelle la plus puissante au monde" disait Romain Gary, avant de se suicider (le con !).

The Look of Love (2)

Ce matin sur TF1 pour le défilé militaire du 14 juillet:

La journaliste à Roselyne Bachelot:

"Je vois que vous avez votre appareil photo pour immortaliser cet évènement ?"

Roselyne Bachelot:

"Oui ! Je mitraille, je mitraille !..."

Quel humour cette Roselyne !

Moi je serais elle, je mettrais les photos sur Fotolia. Il faut assurer ses arrières, on est jamais à l'abri d'une embuscade ou d'un remaniement !

Frozen Piglet


Preuve qu'on peut diriger des usines à gaz après avoir dirigé des centrales nucléaires, Anne Lauvergeon devient Présidente du conseil de surveillance du quotidien "Libération".

The Look of Love

La "Fashion Week" est un plaisir sans cesse renouvelé. Toutes ces jeunes russes frénétiques diplômées (mais de quoi ? J'ai ma petite idée ...) mariés à des pontes de la Mafia, ces femmes de footballeurs surdouées (En quoi ? là -aussi j'ai ma petite idée ...), ces cougars peroxydées aux sourires refaits et ces top-modeles aux dents blanches réveillent le cochon qui est moi !

Tout cela, à une condition express. Travailler sans contrainte rédactionnelle ( Ça veut dire quoi ? que t'es même pas payé et que tu es là en touriste. T'es con ou quoi ? ). En même temps, j'ai aucune envie de me colleter à tous ces paparazzis négligés, suants et éructants (y en a même qui sentent !). Je fais quand même partie de l'aristocratie de ce métier. Je suis photo-journaliste. Je travaille pour les plus grands moi (Charcuterie Magazine et heu ... un jour j'ai été en photo dans le "Bien Public" ). J'ai une réputation à défendre. Ces gars-là, les paparazzis, pour eux la photo c'est juste un Canon ou un Nikon autour du cou en "mode P" (mode pognon), des lunettes de soleil sur le blair et la clope au bec, mâchouillant un chewing-gum en attendant Kate Moss. Très peu pour moi.

Sinon dans le genre nuisible, il y a les hommes en noir. Tôt ou tard, tu tombes sur eux (Ils sont 20 000 000 dans le monde, autant que les militaires, je l'ai lu dans le journal !). Leur costard, ils l'ont eu à deux pour le prix d'un chez " Tout pour rien". mais le pire c'est leurs pompes de fin de série. Un vrai carnage. Ça la fout mal pour les défilés de Haute-Couture. Les plus hilarants, ce sont ceux qui ont le fil torsadé avec l'écouteur dans l'oreille et qui se la jouent "Body Guard". Je suis passé au défilé de JP Gaultier (il avait annoncé qu'il voulait  faire "descendre la Haute Couture dans la rue"). En fait on a vu juste vu une dizaine de mannequins passer en coup de vent entre deux doubles rangées de barrières encadrées par une armada d'agents de sécurité mal embouchés. Pour finir JP Gaultier est passé en courant au milieu de 8 types qui se croyaient dans un film amerloque. Je sais pas si je vendrais ces photos, mais en tout cas je me suis bien marré. Finalement, se vautrer dans le ridicule est devenu un luxe. Je crois bien que c'est en train de devenir la principale occupation des privilégiés de ce monde de dingos.

Frozen Piglet

Sipa au Clou

Ce n'est pas une découverte, les journalistes (et aussi tout un tas de types bien informés) adorent décrire la mort du photo-journalisme (Comme là). Généralement, cela intervient en été, avant Visa pour l'image ou à l'occasion d'un dépôt de bilan sanglant. Parfois c'est pour signaler le rachat d'une agence comme aujourd'hui avec SIPA Press. Après une accroche bien ravageuse, les "articles" commencent toujours par un historique de la photo de presse plein de poncifs éculés (et truffé d'inexactitudes) qui nous entraine vers la conclusion inéluctable sans l'ombre du début d'un questionnement que le photo-journalisme va mourir parce qu'il doit mourir (C'est écrit. le gars s'est renseigné sur Google qui est bien renseigné, pas comme-toi pauvre con !). En général le rédacteur ne maitrise absolument pas le sujet, mais c'est un détail pour lui qui ne signifie rien. Bien sûr, il travaille tout le temps comme-ça ! Autre sujet de discorde, on n'interroge jamais un photo-journaliste dans ces articles. Pourquoi devrait-on faire cela ?? Ben ouais pourquoi ??? C'est simple. On ne fait pas parler un mort, sauf à faire tourner les tables ou un truc comme-ça  et là on est dans le journalisme. Autant dire que c'est du sérieux ! Si on commence à faire témoigner les premiers intéressés, on a pas fini et on a autre chose à foutre que de demander un avis à des presse-boutons sans cervelle.

Sur internet ce genre de texte est toujours ou presque illustré par des photos sans aucun intérêt (mais gratuites genre FlickR. Un comble !) ou des photos célèbres pompées sur le web (en serrant les fesses ça va passer. Genre la photo est morte et avec un peu de chance, le photographe aussi. Vous allez pas nous faire payer des droits à un cadavre en plus !!). Tout cela, finalement, c'est des larmes de putain de crocodile, parce que je vais vous dire un  truc: Les journalistes par leur attitude sont responsables au premier chef de la disparition des photo-journalistes. Il faut le dire. Je le dis et je le redis et je les emmerde en prime !

Dans le cas de SIPA Press, c'est un fond d'investissement qui rachète l'agence (enfin on lui donne du pognon pour qu'il reprenne la boite qui appartenait à un laboratoire pharmaceutique. C'est pour ça que la pilule est dure à avaler ? Ouais c'est ça ...). Ce genre de montage, on connait déjà, on l'a vécu avec Gamma il n'y a pas si longtemps avec le résultat que l'on connait. Première décision logique, virer les 2/3 de photographes du staff. Les centaines de correspondants, on en parle même pas ... c'est quoi ce truc ? L'objectif est paraît-il de transformer SIPA Press en concurrent des agences filaires AFP, Reuters, AP ... Qu'est-ce qu'on rigole ... On est dans le mythe le plus parfait (de Sisyphe ?). On est des gestionnaires et vous allez voir ce que vous allez voir, on va vous apprendre à travailler bande de nuls !
Mais c'est pas grave. Dans 2 ans, j'écrirai un post pour vous raconter comment SIPA Press sera passée de 2 à 5 (ou 10) millions de perte par an et sera vendue 1€ (moins les dettes) au premier connard venu, comme une équipe de foot avant-dernière du championnat.

Bon week-end mes petits bijoux


Frozen Piglet

J'espère que vous serez sensibles à l'effort sans précédent consacré à la présentation de ce blog. Il y a aussi Angeli qui déposerait le bilan, mais là c'est plus du photo-journalisme.

L'or des fous

Les guides Lonely Planet (en anglais) m'ont toujours bien fait rigoler.

Ils commencent par énumérer toutes les maladies que tu vas te choper dans le pays où tu envisages de te rendre: Les habitants, Les araignées, les serpents, les MST, les amibes, la bilariose, les vers qui rentrent par la plante des pieds et qui montent se loger dans tes globes oculaires (c'est con pour un photographe) en rampant sous la peau. Si t'écoutes ces gars-là, tu te laves les dents qu'à l'eau d'Evian, tu restes chez toi la porte fermée à double tour et en plus t'achètes un flingue, parce que le phrase-book commence toujours par: "j'ai été violé(e)" - "J'ai été agressé(e)" - "j'ai été volé(e)" et "où est le poste de police le plus proche ?" dans toutes les langues de la terre ... Je parle même pas des petits rades bien indiqués où tous les clients ont leur guide de baltringues posé sur la table à côté de leur verre plein de glaçons fabriqués avec de l'eau remplie d'organismes à peine engourdis qui vont te dissoudre les organes de l'intérieur ... Ebola à côté c'est le Club Med ! En général ils sont tous sous anti-paludéens pour bien pourrir leurs vacances dans un coin où tu croises pas un moustique en 3 semaines. 

Je suis tombé par hasard sur un guide Lonely Planet un peu à part qui s'appelle: "Photos de voyage: Comment vendre ses images" sur le site voyages-libération.fr. le bien nommé. Après les pigeons des MicroStocks, les pigeons voyageurs alors ?
C'est un peu ça. Le pigiste qui a rédigé ce ramassis de conneries (je suis sûr que c'est un pigiste et mal payé en plus ...) a tout pompé sur internet. L'ennui, c'est que le marché de la photo d'illustration qu'il décrit dans ce bouquin, c'est celui de l'an 2000 à peu près. Depuis les agences ont fermé les unes derrière les autres et la concentration a fait des ravages. À moins d'avoir 100 000 photos d'illustration de premières bourre, t'as aucune chance (sauf si t'as un reportage sur la vie quotidienne en Corée du nord).

Je vais te dire un truc. Les mecs qui font de la photo d'illustration sur le voyage, c'est des cadors du truc et ils assurent un max. Donc à moins d'être très très très très bon ou très très très très gratuit t'as aucune chance de voir tes photos minables ailleurs que  sur ton site de photos de voyage pourri de merde (pauvre con). De toute façon ta petite photo de minorité ethnique dans la montagne que tu regardes en te paluchant devant ton écran Dell (même pas calibré), il y a 300 000 connards qui l'ont déjà fait avant toi et 300 pros qui l'ont fait mille fois mieux que toi mon petit gros.

Frozen Piglet

Un dernier conseil si tu pars. Au lieu d'acheter ce guide de pigeon mal traduit qui sert à rien. achète plutôt 3 boites d'Ercefuryl et surtout n'oublies pas de laisser ton appareil photo dans ta valoche que tu vas mettre en soute dans l'avion. Quoi tu savais pas ? Ben c'est obligatoire sur toutes les compagnies maintenant !

Ouais ! Question de sécurité ! T'es prié de me croire. Moi j'chuis un pro. 20 ans de carte de presse et 17 ans de violon. Ouais c'est ça retourne lire ton catalogue Nouvelles Frontières de mes deux et fais moi pas chier !